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Depuis sa présentation, le Thermomix TM7 suscite interrogations et curiosité : faut-il vraiment abandonner son TM6 pour ce nouveau modèle ? Plus silencieux, plus intuitif, doté d’un écran étendu et de subtils ajustements ergonomiques, le dernier-né de Vorwerk semble affûté. Mais ces raffinements suffisent-ils à justifier un investissement de 1 599 € ? En coulisse, des choix techniques limitent la compatibilité avec les anciens accessoires, tandis que les performances brutes n’évoluent que par touches. On vous explique si le nouveau Thermomix TM7 est à la hauteur de sa réputation.
Le TM7 : des retouches ciblées mais marquantes
Design repensé, silhouette affinée, teinte noire satinée : le TM7 soigne son apparence. Pourtant, les transformations les plus utiles se nichent dans les détails : roulette intégrée pour le déplacement, loquet de sécurité revu, spatule allongée, et surtout écran tactile de 10 pouces qui fluidifie la navigation dans Cookidoo.
L’interface a gagné en réactivité, les animations sont plus claires et les consignes mieux mises en scène. L’expérience utilisateur gagne ainsi en confort, mais reste très proche de celle du TM6, on peut alors se poser la question : le Thermomix TM7 est-il à la hauteur de sa réputation?
Le TM6 conserve une pertinence technique
Le Thermomix TM6, toujours commercialisé, reste un robot-cuiseur complet et efficace. Son écran de 6,3 pouces, ses programmes de cuisson intégrés, son moteur stable et silencieux, ainsi que l’accès direct à Cookidoo, en font un allié fiable pour la cuisine quotidienne.
À l’usage, peu de différences rendent le TM7 indispensable car aucun changement majeur sur le bol, la capacité, ou les moteurs ne vient bouleverser les habitudes.
Incompatibilité avec l’écosystème existant
Le passage au TM7 implique des sacrifices pour les utilisateurs déjà équipés. Certains accessoires vendus séparément deviennent inutilisables, notamment :
- Thermomix Friend
- Découpe-Minute
- Bols supplémentaires et anciennes lames
Ce verrouillage partiel entraîne un surcoût, puisqu’aucune gamme d’accessoires compatible TM7 n’est encore pleinement disponible. Le remplacement total de l’équipement complique l’argument économique.
Discrétion sonore et efficacité thermique
Le TM7 progresse surtout dans le domaine acoustique. Il se distingue par un niveau sonore exceptionnellement bas lors des cuissons longues.
En mijotage, il tombe à seulement 34 dB contre 47 dB pour le TM6, un atout pour les cuisines ouvertes ou les préparations nocturnes. La chauffe est aussi plus rapide de quelques dixièmes de degré par minute, sans bouleversement fondamental sur les performances globales :
| Modèle | Bruit mijotage | Mixage rapide | Chauffe moyenne |
|---|---|---|---|
| TM7 | 34 dB | 64 dB | 3,2 °C/min |
| TM6 | 47 dB | 65 dB | 3,0 °C/min |
| TM5 | 51 dB | 66 dB | 2,6 °C/min |
Un véritable bond pour les TM31 et TM5
Pour les utilisateurs de TM31 (2003) ou TM5 (2014), le TM7 représente une véritable évolution fonctionnelle. Le TM31 ne dispose ni d’écran, ni de connectivité, ni de programmes de cuisson automatisés.
Le TM5, bien qu’équipé d’un écran tactile, reste tributaire d’une clé externe pour accéder aux recettes, sans la souplesse du Cookidoo intégré.
Ceux qui effectuent ce saut technologique bénéficieront :
- d’une navigation tactile fluide
- de cuissons automatisées plus précises
- d’une expérience tout-en-un bien plus actuelle
Pour ces anciens modèles, le TM7 n’est pas un luxe, mais une modernisation logique. La différence d’usage est nette, immédiate et tangible.
Un investissement ciblé plus qu’une nécessité
Le TM7 vise un public exigeant, sensible à la précision, au silence et au confort d’utilisation. Il brille dans les détails, mais reste très proche de son prédécesseur sur le fond.
Les utilisateurs d’un TM6 n’y trouveront pas forcément un changement déterminant. Ceux des générations précédentes, en revanche, franchiront un cap technologique indiscutable.
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