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En 2025, un bouleversement majeur s’annonce pour les ménages équipés de chaudières à gaz. Dès le début de l’année, leur acquisition et installation seront soumises à une TVA unique de 20 %, remplaçant les taux réduits appliqués jusqu’alors. Cette mesure s’inscrit dans une dynamique à la fois écologique et budgétaire, reflétant des orientations européennes et nationales. Mais qu’implique ce changement dans les faits ? Quels sont ses impacts financiers ? Décryptage des nouvelles règles fiscales qui transformeront le marché des chaudières à gaz en 2025.
Ce qui change pour la TVA des chaudières à gaz en 2025
À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, l’achat et l’installation de chaudières à gaz seront uniformément taxés à un taux de TVA de 20 %, peu importe leur performance énergétique.
Cela marque une rupture avec les taux réduits qui étaient encore en vigueur en 2024. Actuellement, deux niveaux de TVA s’appliquent selon le type de chaudière :
- 5,5 % pour les chaudières à condensation, également appelées Très Haute Performance Énergétique (*THPE*), en raison de leur efficacité énergétique accrue et de leur impact environnemental limité
- 10 % pour les chaudières à basse température ou Bas NOx, qui affichent des performances moindres mais restent une alternative économique
Avec la disparition de ces avantages fiscaux, le coût final d’une chaudière augmentera considérablement et par exemple, une chaudière THPE standard coûtera environ 700 € de plus en 2025, après application du nouveau taux. L’Etat vise donc à se passer des chaudières à gaz de manière progressive en France.
Raisons derrière cette augmentation de TVA
La réforme découle principalement de l’application de la Directive UE 2024/1275, qui impose aux États membres de réduire les incitations fiscales pour les équipements reposant sur des énergies fossiles. Cette initiative européenne vise à accélérer la transition énergétique et à limiter la dépendance aux combustibles polluants.
Sur le plan national, cette mesure s’inscrit dans une stratégie gouvernementale visant à promouvoir des alternatives plus écologiques, telles que les pompes à chaleur ou les systèmes hybrides. Elle reflète également une volonté de responsabiliser les consommateurs dans leurs choix énergétiques.
Enfin, cette hausse de TVA constitue un levier budgétaire important pour l’État, avec des recettes supplémentaires estimées à 150 millions d’euros par an. Ces fonds devraient contribuer à compenser une partie des déficits publics.
Impacts financiers de la réforme
Pour mieux comprendre l’impact de cette réforme, voici un tableau comparatif des coûts estimés avant et après l’entrée en vigueur du nouveau taux de TVA :
Type de chaudière | Coût moyen en 2024 (TVA réduite) | Coût moyen en 2025 (TVA 20 %) | Augmentation estimée |
---|---|---|---|
Chaudière à condensation (*THPE*) | 6 000 € | 6 700 € | +700 € |
Chaudière basse température (Bas NOx) | 4 000 € | 4 400 € | +400 € |
Cette réforme fiscale sur les chaudières à gaz, bien que dictée par des impératifs environnementaux et financiers, représente un défi de taille pour de nombreux foyers.
Elle souligne la nécessité d’évaluer dès maintenant les solutions alternatives disponibles pour anticiper cette évolution et limiter les surcoûts à venir.
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