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Les thermostats connectés sont devenus une option très prisée pour mieux contrôler la consommation énergétique dans les foyers. L’État, en rendant leur installation obligatoire à partir de 2027, soutient cette technologie en offrant des aides financières à ceux qui optent pour une installation professionnelle. Malgré ces incitations, certains aspects moins visibles de ces appareils peuvent soulever des questions. Si l’économie d’énergie est une promesse alléchante, il est important de bien comprendre les limites et risques potentiels liés à l’utilisation de ces dispositifs. Voici les points souvent ignorés mais importants avant de franchir le pas.
1. Risques de sécurité et de confidentialité
Beaucoup de consommateurs souhaitent réduire la facture énergétique et un thermostat connecté adapte automatiquement la température en fonction de votre présence à domicile et donc peut être une bonne solution. Cette fonctionnalité, aussi pratique qu’elle puisse paraître, soulève des inquiétudes sur la sécurité des données.
Étant connecté à Internet, ce type de dispositif est vulnérable aux piratages : un individu malintentionné pourrait ainsi avoir accès à vos informations de présence, en sachant précisément quand vous n’êtes pas chez vous.
Les fabricants de ces appareils, via les applications dédiées, collectent des informations sur vos habitudes de consommation. La question de la protection des données personnelles reste donc un point important à prendre en compte lors de l’achat d’un thermostat connecté.
2. Dépendance à Internet
L’un des freins majeurs à l’utilisation d’un thermostat connecté est sa dépendance totale à une connexion Wi-Fi car sans réseau, la plupart des fonctionnalités du thermostat ne sont tout simplement plus accessibles.
Dans les zones rurales ou mal couvertes, cette dépendance pose un réel problème, empêchant l’appareil de fonctionner correctement. Même en zone urbaine, une coupure d’Internet ou de courant vous laissera sans aucun contrôle sur votre chauffage, à moins que le modèle choisi ne soit équipé d’une batterie de secours.
En 2024, malgré la généralisation de la fibre et du Wi-Fi, des foyers restent encore en zone blanche, incapables de bénéficier de cette technologie.
3. Complexité d’utilisation pour certains utilisateurs
Si les thermostats connectés séduisent de plus en plus les jeunes générations, adeptes des nouvelles technologies, leur utilisation peut s’avérer complexe pour d’autres.
L’installation exige de remplacer les têtes des radiateurs par des modèles compatibles, puis de les configurer via une application mobile. Cela suppose une certaine familiarité avec les smartphones et les objets connectés, ce qui n’est pas toujours le cas des personnes âgées.
De nombreux radiateurs anciens, présents dans les foyers de cette population, ne sont pas compatibles avec ces nouveaux équipements, ce qui complique davantage leur adoption. La maîtrise des outils numériques devient donc un critère déterminant pour choisir cette solution.
4. Investissement financier conséquent
Même si des aides existent pour encourager l’installation de thermostats connectés par des professionnels, leur coût reste un obstacle pour beaucoup.
Ceux qui choisissent de se passer d’un installateur agréé doivent prévoir un budget conséquent pour acquérir l’équipement nécessaire.
Voici un exemple concret des dépenses pour une maison équipée de cinq radiateurs à gaz :
| Équipement | Prix unitaire | Quantité | Coût total |
|---|---|---|---|
| Pack thermostat + 2 têtes thermostatiques | 189,99 € | 1 | 189,99 € |
| Tête thermostatique supplémentaire | 89,99 € | 3 | 269,97 € |
| Total | 459,96 € | ||
Ce montant peut représenter une somme importante pour certaines familles, et les économies d’énergie ne compensent pas toujours cet investissement sur le court terme.
5. Durabilité incertaine
L’un des points les plus flous concernant les thermostats connectés est leur durée de vie car contrairement aux thermostats classiques, qui peuvent fonctionner pendant plusieurs décennies, les modèles connectés sont plus sensibles aux pannes techniques et à l’obsolescence programmée.
La question se pose alors de savoir combien de temps cet appareil fonctionnera avant de devoir être remplacé. Si les frais de remplacement sont trop fréquents, les gains énergétiques pourraient être annulés par les dépenses liées à l’entretien ou au renouvellement des équipements.
De nombreux utilisateurs se demandent si ces appareils sont un investissement durable à long terme ou simplement une solution temporaire.
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