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Le chauffage au bois est une option privilégiée par 5 % des ménages français, séduits par son coût abordable, sa nature renouvelable et son faible impact carbone. Cependant, la combustion du bois n’est pas sans conséquences environnementales, notamment en termes d’émissions polluantes. Heureusement, des solutions existent pour réduire ces impacts, notamment l’installation de filtres à particules sur les cheminées à bois. Ces dispositifs, bien que peu répandus chez les particuliers, offrent une solution prometteuse pour un chauffage plus propre.
Filtration des fumées de bois : un enjeu majeurs
La combustion du bois, bien que bénéfique sur le plan économique et écologique, génère des rejets polluants dans l’atmosphère.
Ces émissions, principalement constituées de particules fines et de composés chimiques, représentent une source majeure de pollution de l’air en hiver, surpassant même le trafic routier et l’industrie dans certaines régions.
L’installation de filtres à particules sur les cheminées à bois apparaît donc comme une solution essentielle pour stopper ces rejets nocifs et limiter les risques sur votre santé.
Les types de filtres pour cheminées à Bois
L’installation de filtres à particules sur les cheminées à bois est possible. Il représente d’ailleurs une avancée majeure pour un chauffage plus propre et plus respectueux de l’environnement.
Ces technologies, bien que coûteuses, offrent une solution efficace pour réduire les émissions polluantes. Il existe principalement deux types de filtres adaptés aux cheminées à bois.
Le filtre catalytique
Le filtre catalytique est une technologie innovante dans le domaine de la filtration des fumées de bois. Utilisant le principe de la catalyse, ce filtre transforme chimiquement les gaz polluants en gaz moins nocifs.
Il est particulièrement efficace pour réduire les émissions :
- de monoxyde de carbone,
- d’hydrocarbures,
- de particules fines.
Ce type de filtre est autonome et ne nécessite pas d’électricité pour fonctionner. Toutefois, il doit être remplacé périodiquement, ce qui représente un coût supplémentaire pour les utilisateurs.
Malgré cela, son efficacité en fait une option attrayante pour ceux qui cherchent à réduire l’impact environnemental de leur chauffage au bois.
Bon à savoir : nous vous rappelons que depuis le 1er avril 2023 des nouvelles restrictions liées au chauffage au bois sont entrées en vigueur.
Le filtre à particules ou électrofiltre
Le filtre à particules, également connu sous le nom d’électrofiltre, est une autre solution prometteuse pour réduire les émissions polluantes des cheminées à bois.
Ce dispositif fonctionne en capturant physiquement les particules fines présentes dans les fumées de combustion. Il nécessite une alimentation électrique et une sonde de température pour fonctionner efficacement.
Les particules capturées par le filtre sont ensuite éliminées lors du ramonage. Bien que plus coûteux et nécessitant une installation électrique, l’électrofiltre offre une efficacité remarquable dans la réduction des particules fines, contribuant ainsi à un air plus propre et à un environnement plus sain.
Réglementation et coût des filtres
La réglementation actuelle ne rend pas obligatoire l’installation de ces filtres, mais encourage l’utilisation d’appareils de chauffage labellisés pour leurs faibles émissions.
Cependant, ces appareils ne prennent pas en compte les phases d’allumage et d’extinction, où les émissions peuvent être plus élevées.
Les filtres à particules et catalytiques, bien qu’efficaces, représentent un investissement significatif, avec des coûts variant entre 1 500 et 2 500 €.
Une évolution de la réglementation et une sensibilisation accrue pourraient favoriser leur adoption par un plus grand nombre d’usagers.
Après une carrière dans le commerce, j’ai changé de métier il y a plusieurs années pour devenir rédactrice spécialisée dans la maison. Vous découvrirez sur ce site mes articles liés à l’énergie (pompe à chaleur, poêle, solaire, …), décoration et bricolage.