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L’année 2025 débute avec une mauvaise nouvelle pour les particuliers qui prévoient des travaux. Qu’il s’agisse d’ajouter un garage, de construire un abri de jardin ou d’installer une extension, la taxe d’aménagement voit son montant révisé à la hausse. Appliquée aux projets nécessitant un permis de construire ou une déclaration préalable, cette taxe augmente chaque année en fonction des indices économiques. Depuis le 1ᵉʳ janvier, cette redevance est majorée à nouveau, poursuivant une tendance amorcée les années précédentes (+8 % en 2023, +3,4 % en 2024). Ces ajustements concernent toutes les constructions soumises à autorisation d’urbanisme, sauf quelques exceptions. Pour maîtriser ses coûts, il est donc indispensable de comprendre les mécanismes de cette taxation. Nous vous expliquons quel sera le montant de la taxe d’aménagement à partir de janvier 2025.
La taxe d’aménagement en 2025 : principes et calcul
La taxe d’aménagement repose sur une formule standardisée :
surface taxable x valeur forfaitaire x taux applicable
La valeur forfaitaire, qui constitue l’un des éléments clés du calcul, est revalorisée chaque année en fonction de l’indice du coût de construction publié par l’INSEE. En 2025, la taxe immobilière a été augmentée de 1,76 %, une hausse qui reflète l’évolution des conditions économiques.
Par exemple, pour les locaux d’habitation et leurs annexes, elle passe désormais à 886 euros par m², contre 870 euros l’année précédente.
La surface taxable inclut toutes les surfaces couvertes de plus de 5 m² et de hauteur sous plafond supérieure à 1,80 m. La valeur forfaitaire, ajustée chaque année, s’établit ainsi pour 2025 :
Type de construction | Valeur forfaitaire (par m² ou emplacement) |
---|---|
Locaux d’habitation et annexes | 886 € |
Locaux commerciaux ou industriels | 881 € |
Piscines | 200 € |
Panneaux photovoltaïques au sol | 10 € |
Le taux appliqué est déterminé par chaque collectivité, généralement entre 1 % et 5 %. Ces éléments combinés aboutissent à une contribution obligatoire, variable selon la nature et la localisation des travaux.
Constructions échappant à l’augmentation en 2025
Certains aménagements bénéficient d’une valeur forfaitaire fixe, les préservant des hausses annuelles. Cela concerne principalement :
- Les piscines, avec une taxation de 200 euros par m²
- Les chalets et bungalows, imposés à hauteur de 10 000 euros par emplacement
- Les panneaux photovoltaïques au sol, taxés à 10 euros par m²
Ces dispositifs offrent une stabilité fiscale à ceux qui se tournent vers des installations spécifiques, notamment dans le cadre d’aménagements extérieurs ou écologiques.
Profiter d’abattements pour alléger la charge
Dans certains cas, il est possible de bénéficier d’exonérations ou de réductions. Un abattement forfaitaire s’applique sur les 100 premiers m² des habitations principales et leurs annexes. Les constructions de moins de 5 m², ne nécessitant pas d’autorisation d’urbanisme, ne sont pas soumises à cette taxe.
Pour les montants supérieurs à 1 500 euros, un étalement en deux échéances est possible, le premier versement ayant lieu au 14ᵉ mois suivant la délivrance de l’autorisation, et le second au 26ᵉ mois. En deçà de ce seuil, la taxe doit être réglée en une seule fois dans les 12 mois.
Cette nouvelle hausse souligne l’importance pour les particuliers d’anticiper les coûts liés à leurs projets de construction et de se renseigner sur les éventuelles exonérations disponibles.
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