Malgré la crise sanitaire, le secteur de l’immobilier a su rester stable et maintenir sa progression. On continue d’observer l’apparition de nouveaux logements neufs, témoin des efforts des investisseurs. En effet, la démographie continue d’augmenter, justifiant le besoin de construire de nouveaux immeubles locatifs. Un besoin particulièrement marqué dans le Grand-Sud de la France, zone en expansion économique, démographique et industrielle. Voyons ensemble comment se porte l’immobilier dans un des secteurs les plus convoités du marché.
Une situation globalement stabilisée…
Si lors du premier confinement le secteur immobilier fut paralysé, celui-ci a su rebondir en s’adaptant aux nouvelles normes sanitaires mises en place. Cela est possible grâce à l’automatisation et la digitalisation de nombreux procédés tels que les signatures de contrats, les rendez-vous chez le notaire, etc. Une étape nécessaire en vue de la fermeture physique des agences immobilières.
- Les visites se font maintenant en vidéo.
- Les rendez-vous avec l’agence sont effectués en visioconférence.
- Les notaires sont autorisés à établir un acte authentique sur support électronique.
Financièrement, il est toujours possible de bénéficier des réductions de taxes dans les zones éligibles par exemple avec la loi Pinel à Montpellier. La FNAIM (Fédération nationale de l’immobilier) prévoit une baisse d’environ 25% du volume de transactions de logements existants, néanmoins, les prix devraient tendre vers la stabilité. Pour les acquéreurs, pas d’inquiétudes concernant l’étude des prêts immobiliers, malgré des délais rallongés. Suivez
Côté construction, rien ne change : le gouvernement assure que les services publics resteront ouverts et pourront délivrer des autorisations d’urbanisme. On espère une accélération des instructions des permis de construire. Les particuliers peuvent toujours entreprendre les travaux de rénovation qui leur sont nécessaires.
…qui tend à évoluer en faveur du Grand-Sud
Les villes du Grand-Sud continuent d’attirer les populations. Montpellier, Bordeaux, Toulouse, la Côte d’Azur, etc. conservent leurs réputations d’offrir un cadre de vie convenable à ses habitants. L’essor économique et l’apparition de nombreuses nouvelles entreprises justifient l’augmentation du besoin des particuliers à louer.
Le secteur de l’immobilier doit néanmoins faire face aux enjeux liés à la situation sanitaire. On pense principalement à la distanciation sociale qui a provoqué la mise en place du télétravail. Cette manière de fonctionner persistera après l’épidémie, et nous pourrions nous retrouver dans des schémas où les travailleurs n’auront à se déplacer qu’un ou deux jours par semaine à leur bureau. Ainsi, le besoin d’habiter près de son lieu de travail devient bien moins indispensable. C’est une réflexion importante qui incite à repenser le choix des zones de constructions.
Mais surtout, pour les locataires, la qualité de vie devient un critère plus important qu’il ne l’était avant. Cette tendance va continuer à s’accélérer avec les changements systémiques qui apparaissent petit à petit. On peut d’ores et déjà témoigner des conséquences du chamboulement du marché immobilier. Les mouvements démographiques vers le Grand-Sud s’accentuent et les hyper-métropoles perdent en prestige. On peut ainsi s’attendre à une future hausse du prix de l’immobilier dans cette partie de la France de plus en plus attractive. Se procurer des biens locatifs tels qu’un immeuble de rapport pour l’investissement est un choix stratégique qui payera à terme.
Rédactrice sur mediaseine.fr depuis plusieurs années, je suis spécialisée dans l’immobilier (achat, vente, location, marchands de biens, …), les travaux (isolation, gros œuvre, bricolage, …) et tous les sujets qui touchent à l’Energie. Pour me contacter ou contacter la rédaction, passez par la rubrique contact du site.