L’année 2024 marque un tournant pour les ménages aspirant à devenir propriétaires. Après plusieurs années de hausse des prix et de conditions de crédit restrictives, le pouvoir d’achat immobilier amorce une remontée. Cette amélioration, bien que variable selon les villes, repose sur deux principaux facteurs : la baisse des taux d’intérêt et un léger recul des prix dans les grandes agglomérations. Les acheteurs peuvent ainsi espérer obtenir davantage de mètres carrés pour le même budget mensuel, redéfinissant les opportunités dans les zones urbaines. D’après une analyse récente, le gain moyen s’élève à 6 mètres carrés dans les 20 plus grandes villes françaises. Mais qu’en est-il en détail ? Dans certaines villes, cette progression dépasse les 10 mètres carrés, tandis que dans d’autres, elle demeure plus timide.
Une reprise du pouvoir d’achat immobilier
Entre décembre 2023 et décembre 2024, les taux de crédit sont passés de 4,35 % à 3,35 % en moyenne, offrant aux ménages une capacité d’emprunt accrue.
Avec une mensualité fixe de 1 000 euros étalée sur 20 ans, un foyer gagne 13 000 euros de capacité d’achat, résultat : davantage de mètres carrés accessibles, particulièrement dans les villes où les prix restent modérés.
Voici les surfaces supplémentaires qu’il est possible d’acquérir avec ce budget dans plusieurs grandes agglomérations :
| Ville | Surface achetable en 2023 (m²) | Surface achetable en 2024 (m²) | Gain (m²) |
|---|---|---|---|
| Le Mans | 75 | 85 | +10 |
| Grenoble | 65 | 76 | +11 |
| Saint-Étienne | 80 | 91 | +11 |
| Nice | 26 | 27 | +1 |
| Angers | 50 | 53 | +3 |
Dans des villes comme Le Mans ou Saint-Étienne, cette amélioration correspond à l’ajout d’une pièce supplémentaire, offrant une meilleure flexibilité pour des familles ou des télétravailleurs.
À l’inverse, les marchés tendus comme Nice ou Angers voient des gains plus modestes, en raison de prix immobiliers toujours élevés et d’une faible correction.
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Une tendance prometteuse pour 2025
Malgré ces progrès, les niveaux actuels de pouvoir d’achat restent inférieurs à ceux observés avant la crise sanitaire. En moyenne, un ménage a perdu 21 mètres carrés de capacité d’acquisition dans les grandes villes depuis 2019.
Certaines villes comme Toulon affichent même des pertes allant jusqu’à 41 mètres carrés sur cette période mais les perspectives pour 2025 suscitent l’optimisme.
Les professionnels du secteur anticipent une poursuite de la baisse des taux d’intérêt et selon les estimations, les crédits sur 20 ans pourraient tomber à un taux moyen de 3 % dès le premier trimestre. Cette évolution renforcerait davantage le pouvoir d’achat immobilier des ménages.
Voici les 3 évolutions espérées pour 2025 :
- Les taux d’emprunt pourraient descendre à 3 % début 2025
- Les banques maintiennent leur volonté de financer les projets immobiliers
- Une stabilité, voire une légère baisse des prix, est envisagée dans de nombreuses villes
Ces signaux favorables ouvrent de nouvelles perspectives pour les acquéreurs, même dans des marchés historiquement tendus. Si cette dynamique se confirme, 2025 pourrait devenir une année charnière pour redéfinir l’accès à la propriété dans les grandes villes françaises.
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