Deshnoke plus infestée par les rats que paris

Les rats, ces petits rongeurs souvent mal-aimés, font partie intégrante de nos environnements urbains. Bien que Paris soit fréquemment associée à une forte présence de ces créatures, une révélation surprenante vient bouleverser cette perception. Une ville inattendue s’est hissée au sommet du classement des cités les plus infestées par les rats en Europe, détrônant par suite la capitale française.

La capitale des rats : une surprise venue d’ailleurs

Contrairement aux idées reçues, Paris n’est pas la ville européenne qui abrite parmi les plus le plus grands nombre de rats par habitant. Cette distinction revient à une cité bien moins connue, située dans un pays où la relation avec ces rongeurs prend une tout autre dimension.

Dans le désert du Rajasthan, en Inde, se trouve la petite ville de Deshnoke. Cette localité, qui compte environ 20 000 habitants, héberge une population stupéfiante de quelque 25 000 rats noirs! Nous, passionnés de jardinage, sommes habitués à lutter contre les nuisibles qui menacent nos plantes. Pourtant, à Deshnoke, la situation est tout autre. Les rats y sont considérés comme des êtres sacrés, vénérés par la population locale.

Le temple de Karni Mata : un sanctuaire pour les rats

Au cœur de Deshnoke se dresse le célèbre temple de Karni Mata, lieu de culte unique au monde où les rats sont les véritables stars. Cette divinité locale, selon la légende, aurait transformé ses disciples en rats pour leur offrir une seconde chance de vie.

L’histoire raconte que Karni Mata, confrontée à la mort prématurée d’un de ses proches, tenta de convaincre Yama, le dieu de la mort, de le ramener à la vie. Face au refus de ce dernier, elle usa de ses pouvoirs spirituels pour protéger ses fidèles de la mort définitive, leur accordant une réincarnation sous forme de rats.

Cette croyance a donné naissance à une cohabitation exceptionnelle entre humains et rongeurs. Les rats du temple sont nourris, protégés et même vénérés par les fidèles qui s’y rendent. Cette situation unique fait de Deshnoke un lieu où la relation avec ces animaux transcende les simples chiffres d’infestation.

Les défis de la cohabitation avec les rats en milieu urbain

Si à Deshnoke les rats sont accueillis à bras ouverts, la réalité est bien différente dans la plupart des villes européennes. Les rongeurs urbains posent de nombreux problèmes sanitaires et matériels qui préoccupent les autorités et les habitants.

Voici un aperçu des principaux défis liés à la présence de rats en ville :

  • Propagation de maladies (leptospirose, salmonellose)
  • Dégradation des infrastructures (câbles électriques, tuyaux)
  • Contamination des denrées alimentaires
  • Nuisances sonores et olfactives

Face à ces enjeux, de nombreuses villes européennes mettent en place des stratégies de contrôle des populations de rats. Paris, par exemple, a lancé en 2017 un plan d’action ambitieux visant à réduire significativement le nombre de rongeurs dans ses rues.

En tant que jardiniers, nous sommes particulièrement sensibles à la présence de ces petits visiteurs indésirables dans nos espaces verts. Il est parfois nécessaire de trouver un équilibre entre la préservation de la biodiversité et la protection de nos cultures.

Ville Population humaine Population estimée de rats Ratio rats/humains
Deshnoke 20 000 25 000 1,25
Paris 2 200 000 5 000 000 2,27

Bien que Deshnoke détienne le titre de la ville la plus infestée par les rats, précisons que cette situation est le résultat d’une coexistence volontaire et culturelle. À l’inverse, dans les grandes métropoles européennes, la présence massive de rats reste un défi majeur pour les autorités sanitaires et les habitants.

Cette révélation sur Deshnoke nous rappelle que la perception des rats peut varier considérablement selon les cultures. Elle nous invite à réfléchir sur notre propre relation avec la faune urbaine et à envisager des approches plus équilibrées pour gérer la cohabitation avec ces créatures souvent mal comprises.