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Recycler ses biodéchets est devenu une habitude ancrée dans notre quotidien, encouragée par la loi AGEC qui oblige les communes à proposer des solutions de recyclage adaptées. Pour ceux qui n’ont ni le temps ni l’envie de consacrer des heures à la gestion d’un composteur traditionnel, une alternative pratique et écologique s’impose : le lombricompostage. Mais qu’est-ce qui distingue un composteur classique d’un lombricomposteur ? Comment fonctionne ce dernier et comment l’installer chez soi ? Nous vous guidons à travers les différentes facettes de ces deux méthodes de compostage.
Définir le procédé du composteur et celui du lombricomposteur
Un composteur traditionnel est un conteneur où les biodéchets sont accumulés et décomposés par des micro-organismes et des bactéries, nécessitant une aération et un retournement régulier pour assurer une décomposition efficace. Il est généralement utilisé en extérieur, dans un jardin, et prend un certain temps pour produire du compost (de 6 mois à 1 an). Le fonctionnement du composteur est très basique.
Le lombricompostage offre une solution de compostage simple et efficace, utilisant des vers de terre pour décomposer les biodéchets. Cette méthode est particulièrement adaptée à ceux qui vivent en appartement ou qui disposent de peu d’espace extérieur.
Contrairement au compostage traditionnel, le fonctionnement du lombricomposteur ne nécessite pas d’aération régulière ni de retournement des déchets. En adoptant cette technique, les vers de terre se chargent du travail de décomposition, transformant les déchets organiques en un terreau fertile et inodore.
Voici les principales caractéristiques du lombricompostage :
- Utilisation de vers de terre pour la décomposition des déchets
- Possibilité de composter en intérieur ou sur un balcon
- Production d’un terreau fertile et inodore
Composition d’un lombricomposteur
Un lombricomposteur est constitué de plusieurs bacs empilés et chaque bac joue un rôle spécifique dans le processus de compostage. Voici comment se décompose un lombricomposteur typique :
| Élément | Fonction |
|---|---|
| Bac inférieur | Récolte du terreau |
| Bac intermédiaire | Refuge des lombrics |
| Bac supérieur | Réception des biodéchets avec couvercle |
| Bac étanche | Récupération des jus, engrais liquide à diluer |
Les lombricomposteurs proposés par des fabricants sont disponibles en plusieurs coloris et designs, offrant ainsi une solution esthétique pour composter en intérieur.
Débuter avec un lombricomposteur : étapes et conseils
L’installation d’un lombricomposteur nécessite quelques étapes simples pour garantir son efficacité et pour commencer, il est recommandé d’ajouter environ 250 grammes de vers de terre dans le lombricomposteur.
Il est conseillé de privilégier trois types de lombrics différents pour une efficacité optimale : Eisenia Andreï (ver de fumier), Eisenia Foetida (ver de Californie) et Eisenia hortensis (Dandrobaena venata). Il est important de ne pas utiliser de vers de terre du jardin, car ils ne sont pas adaptés au lombricompostage.
Vous pouvez ensuite déposer vos déchets verts dans le composteur et laisser les vers faire leur travail.
Les vers se reproduisent rapidement, ce qui accélère le processus de compostage et plus la population de lombrics est importante, plus la décomposition des déchets est rapide, permettant ainsi une production continue de terreau fertile.
Adopter un lombricomposteur est une solution écologique et pratique pour recycler ses biodéchets, particulièrement adaptée aux milieux urbains. En comprenant les différences entre un composteur traditionnel et un lombricomposteur, chacun peut choisir la méthode qui correspond le mieux à ses besoins et à son mode de vie.
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