Utilisez-vous le marc de café comme engrais ? 10 plantes qui ne le supportent pas

Le marc de café s’impose progressivement comme un réflexe écologique dans les jardins français. Issu de la consommation quotidienne, il séduit par sa capacité à enrichir la terre sans frais. Appliqué directement au pied des végétaux ou intégré au compost, ce résidu regorge de bienfaits pour les sols appauvris. Utilisé avec discernement, il dynamise la croissance, améliore la structure du substrat et stimule la vie microbienne. Pourtant, son usage n’est pas universel : certaines espèces y sont réfractaires et peuvent même dépérir en cas de mauvaise application. Si cet engrais naturel séduit par sa simplicité, son impact dépend étroitement des besoins spécifiques de chaque plante. Nous vous listons 10 plantes qui ne supportent pas le marc de café. 

Un fertilisant naturel aux multiples atouts

Souvent perçu comme un simple déchet, le marc de café se révèle être un engrais de choix pour de nombreuses cultures. Sa composition, riche en azote, phosphore et potassium, en fait un allié précieux pour booster la vigueur végétale.

Mélangé à la terre, il contribue à l’amélioration de la texture du sol, favorise la rétention hydrique et attire les vers de terre, véritables architectes du sous-sol.
L’intérêt du marc de café sur les rosiers par exemple est d’améliorer la floraison ou encore la croissance du végétal.

Pour autant, le marc de café n’est pas exempt de défauts car sa teneur en caféine et en composés acides peut s’avérer délétère pour des végétaux peu friands d’acidité ou sensibles aux excès d’azote. Appliquer du marc à outrance ou sur des espèces inadaptées expose à des déséquilibres physiologiques notables.

Les espèces végétales incompatibles avec le marc de café

Certaines plantes ne tolèrent pas la charge en caféine ni l’acidité que le marc de café induit. Utiliser ce résidu sans discernement peut entraîner un ralentissement de la croissance, des maladies racinaires ou une floraison compromise.

Pour éviter ces écueils, mieux vaut privilégier d’autres fertilisants comme le compost mûr ou la cendre de bois lorsque les plantes suivantes figurent au jardin :

1. Tomates : sensibles à une acidification excessive du sol, elles développent un feuillage abondant au détriment de la production fruitière
2. Lavande : originaire du pourtour méditerranéen, cette plante apprécie un sol alcalin et drainant, conditions altérées par l’ajout de marc
3. Romarin : tout comme la lavande, il redoute l’humidité stagnante et les sols trop riches en azote
4. Thym : adepte des sols maigres, il dépérit lorsque l’azote est en excès, ses tiges devenant molles et vulnérables
5. Orchidées : l’humidité accrue et la prolifération de champignons liée au marc peuvent leur être fatales
6. Géraniums : un sol trop nutritif inhibe leur floraison, essentielle à leur valeur ornementale
7. Pois et haricots : en tant que fixateurs d’azote atmosphérique, ils n’ont pas besoin d’apports externes qui déséquilibreraient leur métabolisme
8. Carottes : un excès d’azote stimule le feuillage au détriment du développement racinaire, compromettant ainsi leur qualité gustative
9. Radis : l’ajout de marc favorise des racines déformées, peu agréables à la consommation
10. Plantes grasses : succulentes et cactus prospèrent dans des substrats drainants, et l’humidité apportée par le marc les expose à la pourriture racinaire

Pour y voir plus clair, voici un tableau détaillé des interactions entre le marc de café et ces différentes espèces :

stephanie

Je publie des articles sur ce média en lien avec ma passion : la maison. Décoration, aménagements intérieurs, petits travaux et aides de l’état liées à l’Energie, voilà les thématiques principales que j’aborde sur mediaseine.fr
Pour me contacter ou contacter la rédaction, passez par la rubrique contact du site.